|
|
|
|
|
|
Conus abbreviatus (Eudes-Deslongchamps, 1849)
Conus subabbreviatus (d’Orbigny, 1849)
Conus caumontii (Eudes-Deslongchamps, 1849)
Conus abbreviatus (Eudes-Deslongchamps, 1849)
Conus subabbreviatus (d’Orbigny, 1849) – Euconacteon subabbreviata
Coquille obconique , accourcie , lisse ; spire élargie , très-peu concave ; tours peu nombreux , planes , lisses ; ouverture assez large.
Hab. Fossile du lias supérieur. Fontaine-Etoupefour. Collection de M. Bréville. Un seul exemplaire.
Obs. Cette espèce diffère des autres Cônes du lias par sa forme accourcie , par la largeur de sa spire , par ses tours peu nombreux , applatis et non relevés par une saillie anguleuse. C'est de la variété B. du Conus concavus ( Mém. de la Soc. Linn. tom. VII , p. 149 , pl. X, fig. 18-19-20, ) qu'elle se rapproche le plus ; mais elle est moins allongée , le dernier tour n'a pas de légère concavité dans sa partie moyenne , le nombre des tours de spire est d'un tiers moindre , quoique le diamètre de la spire soit plus grand , parce que ses tours s'élargissent plus vite , ils ne forment point non plus de saillies anguleuses à la surface de la spire ; enfin le dernier tour ne descend pas plus bas que les autses , il est au contraire un peu plus élevée , et contribue pour sa part à rendre la spire légèrement concave (1).
Conchiglia obconica, accorciata, liscia; verticillo allargato, leggermente concavo; pochi verticilli, piatti, lisci; apertura piuttosto ampia.
Habitat. Fossile del Lias superiore. Fontaine-Etoupefour. Collezione di M. Bréville. Un singolo esemplare.
Osservazione. Questa specie si differenzia dagli altri coni del Lias per la forma accorciata, per la larghezza del verticillo, per i pochi verticilli, appiattiti e non rialzati da una proiezione angolare. È più vicina alla varietà B. del Conus concavus (Mém. de la Soc. Linn. tom. VII, p. 149, tav. X, fig. 18-19-20); ma è meno allungata, l'ultima spira non ha una leggera concavità nella sua parte mediana, il numero delle spire della spira è un terzo inferiore, sebbene il diametro della spira sia maggiore, perché le sue spire si allargano più rapidamente, non formano nemmeno sporgenze angolari sulla superficie della spira; infine l'ultima spira non scende più in basso delle altre, anzi è un po' più alta, e contribuisce da parte sua a rendere la spira leggermente concava (1).
Il n’y
a que peu d’indications nouvelles à fournir au sujet de cette
espèce que j'ai très complètement décrite et différenciée n
1895 : sa spire — qui n’est jamais complètement concave — et
son galbe toujours très évasé justifient la séparation, faite par
Eudes Deslongchamps, de E. concavus dont l'ouverture est aussi
moins rétrécie ; les dernières circonvolutions sont généralement
limitées par des sutures profondes ou même un peu étagées en
gradins; il y a même des spécimens, tels que le plésiotype ici
reproduit, dont le dernier tour est un peu en retrait sur le
précédent, tandis que la plupart des autres échantillons sont
pourvus d’une carène périphérique qui encadre la cuvette apicale
; dans les deux cas, celle-ci n’est plane qu’au centre. Toute la
surface est entièrement lisse, on n’y distingue absolument aucune
trace de stries spirales. La hauteur de la coquille ne dépasse guère
de plus d’un sixième son diamètre périphérique
(2).
Euconactæon
n’est connu que dans le Charmouthien de l'Ouest de la France, à
part une espèce encore douteuse du Sinémurien des Ardennes ; la
présence de ce Genre dans le gisement de Saint-Cyr-en-Talmondois,
entre la Normandie et les DeuxSèvres, où la même espèce a été
signalée, jalonne donc les assises moyennes du Lias de la manière
la plus précise (2).
Ci sono poche nuove indicazioni da fornire su questa specie, che ho descritto e differenziato in modo molto approfondito nel 1895: il suo verticillo – che non è mai completamente concavo – e la sua curvatura sempre molto svasata giustificano la separazione, operata da Eudes Deslongchamps, da E. concavus, la cui apertura è anche meno ristretta; le ultime circonvoluzioni sono generalmente limitate da suture profonde o addirittura leggermente scalinate; vi sono persino esemplari, come il plesiotipo qui riprodotto, il cui ultimo verticillo è leggermente arretrato rispetto al precedente, mentre la maggior parte degli altri esemplari è dotata di una carena periferica che incornicia la coppa apicale; in entrambi i casi, quest'ultima è piatta solo al centro. L'intera superficie è completamente liscia, senza alcuna traccia di striature spirali. L'altezza della conchiglia supera di poco il suo diametro periferico di oltre un sesto (2).
Euconactæon è noto solo dal Charmouthiano della Francia occidentale, a parte una specie ancora dubbia dal Sinemuriano delle Ardenne; la presenza di questo genere nel giacimento di Saint-Cyr-en-Talmondois, tra la Normandia e le Deux-Sèvres, dove è stata segnalata la stessa specie, marca quindi nel modo più preciso gli strati medi del Lias (2).
|
|
|
|
|
|
Conus caumontii (Eudes-Deslongchamps, 1849)
Coquille obconique , un peu accourcie , à test un peu épais ( eu égard aux autres espèces du lias ) , striée transversalement , stries peu nombreuses , équidistantes , très-régulières , légèrement ponctuées , à points enfoncés , intervalles des stries un peu convexes ; spire assez large , un peu concave , tours anguleux , bordés extérieurement par un cordon saillant et lisse , striés du côté du centre , stries radiées , nombreuses , vermiculées , souvent comme interrompues dans leur milieu , quelquefois bifurquées ; ouverture assez étroite (1).
Hab. Fossile du lias supérieur. Fontaine-Etoupefour. Collection de M. Bréville. Un seul exemplaire (1).
Cette espèce , très-élégante , est une des mieux caractérisées de nos Cônes du lias ; elle se rapproche un peu du Conus concavus , mais l'ornementation de sa spire et les stries de son dernier tour l'en rendent éminemment distincte. J'ai dédié ce beau Cône à mon ami M. Arcisse de Caumont , dont le nom est connu de tout le monde savant (1).
Conchiglia obconica, leggermente accorciata, con conchiglia leggermente spessa (rispetto ad altre specie di Lias), striata trasversalmente, poche striature, equidistanti, molto regolare, leggermente punteggiata, con punte infossate, intervalli di striatura leggermente convessi; giro piuttosto ampio, leggermente concavo, torri angolari, delimitate esternamente da un cordone liscio e prominente, striate verso il centro, numerose, vermicolate, spesso come interrotte al centro, a volte biforcate; apertura piuttosto stretta (1).
Hab.Fossile del Lias superiore. Fontaine-Etoupefour. Collezione di M. Bréville. Un singolo esemplare.
Questa specie molto elegante è una delle meglio caratterizzate tra le nostre conifere del Lias; è in qualche modo simile al Conus concavus, ma l'ornamentazione del suo giro e le striature dell'ultimo giro la rendono eminentemente distinta. Ho dedicato questo splendido Conus al mio amico M. Arcisse de Caumont, il cui nome è noto a tutti gli studiosi (1).
Un seul échantillon de cette rare espèce m’a été communiqué du gisement de Saint-Cyr-en-Talmondois : il montre très visiblement les stries spirales et presque équidistantes qui ornent la surface conique du dernier tour, elles sont irrégulièrement ponctuées ou ondulées, un peu ascendantes vers l’ouverture, plus serrées sur le cou excavé que vers la carène périphérique inférieure. Sur la face aplatie — ou à peine excavée — de la spire, les plis d’accroissement signalés dans la diagnose de 1895 ne sont pas visibles ; mais on y constate le sillon concentrique qui isole en avant un petit bourrelet voisin de la suture assez profonde, quoique non étagée. A la périphérie, ce bourrelet se joint à la carène pour former un rebord saillant qui encadre la cuvette apicale. Le cône formé par le dernier tour de cette coquille a une hauteur très peu supérieure au diamètre ; à ce point de vue, le spécimen dont il s’agit se rapproche davantage d’E. subabbreviatus que le type du Calvados figuré en 1895 (2).
Un singolo esemplare di questa rara specie mi è stato comunicato dal sito di Saint-Cyr-en-Talmondois: mostra molto visibilmente le striature spiraliformi e quasi equidistanti che ornano la superficie conica dell'ultimo giro; esse sono irregolarmente punteggiate o ondulate, leggermente ascendenti verso l'apertura, più strette sul collo scavato che verso la carena periferica inferiore. Sulla faccia appiattita - o appena scavata - del giro, le pieghe di crescita riportate nella diagnosi di 1895 non sono visibili; ma vediamo il solco concentrico che isola anteriormente una piccola cresta in prossimità della sutura piuttosto profonda, sebbene non a gradini. Alla periferia, questa cresta si unisce alla carena per formare un bordo sporgente che incornicia il bacino apicale. Il cono formato dall'ultimo giro di questa conchiglia ha un'altezza di poco superiore al diametro; da questo punto di vista, l'esemplare in questione è più vicino a E. subabbreviatus che al tipo del Calvados raffigurato nel 1895 (2).
|
|
|
|
|
|
